all that jazz
All that jazz de son titre original ou bien “ Que le spectacle commence” pour le public francophones est un film réalisé par le chorégraphe, danseur, acteur et réalisateur Bob Fosse.
Certain.e.s diront que c’est un classique et bien moi je l’ai découvert en octobre 2024 présenté par Mikael Buch ( réalisateur et scénariste ) dans le cadre du festival Henri Langlois au cinéma Christine. je prévois de vous parler prochainement du festival et du cinéma.
“ce ringard se laissait adorer, jamais aimer”
On y suit l’histoire de Joe Gideon célèbre Chorégraphe et metteur en scène. “Drogué aux amphétamines et fumeur invétéré, Joe Gideon mène une existence entièrement absorbée par le spectacle. Sa vie privée elle-même est un spectacle. Alors qu'il monte une nouvelle revue à Broadway, Joe est victime d'un infarctus. Pendant l'opération qui s'ensuit, il dialogue avec la Mort et voit sa vie tumultueuse défiler.”(source wikipedia)
Je vais essayé de vous donner des éléments sans trop en dévoiler.
“Je ne sais pas ce que je fais de ma vie et j’ai besoin de réponse”
Tout commence par l’épreuve sans pitié d’une audition, une réalité ou pour la plupart tout se joue.
Quatre producteurs surveillent de très près les choix du chorégraphe, chaque choix se capitalise.
Questionner la frontière entre vie professionelle et vie privé. ce qu’autorise ou prive l’art…
Accumuler ses compétences, additioner à une perfection obestionnel. se soigner avec des médicaments, se regarder dans le miroir et s’auto-convaincre en disant: “it’s show time falks ( que le spectacle commence)”.
admettre une triste vérité quand à l’avenir de certain.e.s interprètes dans le showbuisness.
résister à la pression de faire vite, toujours plus vite pour s’entendre dire à la fin “ on est content que vous ayez pris le temps” oui mais à quel prix ?
On aborde des mois, des années de travail face à la critique.
cet homme qui souvent flotte entre le barratin et la vérité.
On y voit un père, on y voit un ex-mari, un amant, une perte, une trouvaille.
ce dialogue incessant avec la mort et ce qu’elle suscite: colère, déni, tractation, dépression, acceptation.
Des personnages féminins qui incarne une intelligence émotionnelle, individuel.
Le talents dans leurs interprétations est assez fou et j’ai découvert des mouvements que je ne pensais pas possible avec un corps dansant.
Dans ce long chemin, ce dialogue intemporel avec la mort une scène d’adieu digne des plus grandes scène de broadway. au revoir la vie. un conseil regardez jusqu’à la fin. ne doutez pas.
Le genre de film que tu auras beau regarder quarante fois, tu y fera de nouvelles trouvailles, que tu évolues en âge et en expériences dans la vie. pour moi ce film est intemporel. la théâtralité, l’humour et l’aspect spectaculaire lui retire tout kitch possible.